Wednesday, April 23, 2014
Thursday, March 6, 2014
Monday, March 3, 2014
Sunday, March 2, 2014
Saturday, August 17, 2013
Friday, June 14, 2013
Sunday, June 2, 2013
Wednesday, May 29, 2013
.The day before.
.13.04.13. |
Toutefois, les valeurs féminines les plus vraies, les plus profondes, sont celles qui transcendent le rationnel, qui plongent dans l'irrationnel, mot qui effarouche le cérébral, le scientiste et le système patriarcal en général.
L'irrationnel, ce sont les couches profondes du psychisme, celles qu'on nomme habituellement l'inconscient, le monde des instincts et des pulsions. La femme est intuitive, et je fais mien ce qu'écrit J. Guenther, dans Yuga- naddha, The Tantric View of Life : « La conscience de la femme est différente ; elle a déjà perçu les choses alors que l'homme tâtonne encore dans l'obscu- rité. La femme perçoit les circons- tances environnantes et les possibilités qui y sont reliées, ce dont l'homme est en général incapable. C'est pourquoi le monde de la femme lui semble appartenir à l'infini cosmique et aux âges sans limite. Mais, en réalité, cette expansion vers et dans l'infini, vers le sans âge et le transcendant peut lui donner les indications et les impul- sions les plus valables. Cette transcen- dance, c'est la sagesse et celle-ci dépas- se le savoir intellectuel. [...] La femme et tout ce qui lui est associé, paraissent bien étranges au mâle et pourtant cela fait aussi partie de son univers le plus intime, qui attend d'être réalisé par lui. »
Oui, ces valeurs existent aussi dans l'homme, mais comme l'éducation patriarcale les a réprimées, c'est une rude tâche que de les redécouvrir. La démarche initiale commence d'ailleurs par comprendre qu'il n'y a... rien à comprendre mais tout à percevoir, à sentir. Voilà pourquoi, dans la Voie de Gauche, qui passe par la femme, c'est elle l'initiatrice. Elle ouvre à l'homme les portes secrètes vers les abysses de l'être, vers l'ultime, le cosmique. Si le tantra était une religion, les femmes en seraient les prêtresses et ses prêtres seraient des hommes ayant développé, grâce à la femme, leurs qualités fémi- nines d'intuition et de transcendance.
Le tantrique accède à cet univers féminin en pénétrant dans le monde secret de la femme concrète, vivante, sa compagne de vie, pourvu qu'il soit capable de s'ouvrir à elle. La femme doit, de son côté, percevoir ses propres aspects masculins. Toujours selon Guenther : « Chaque fois que l'homme entre en contact avec sa contrepartie féminine, qui représente un aspect de la vie non vécu ni perçu par lui, exclu de son attitude consciente, il s'ouvre à sa féminité latente et la femme à sa masculinité latente. Le caractère unilatéral de leur vie est abandonné, leur être total enrichi, ce qui est très important pour leur vie future.
L'irrationnel, ce sont les couches profondes du psychisme, celles qu'on nomme habituellement l'inconscient, le monde des instincts et des pulsions. La femme est intuitive, et je fais mien ce qu'écrit J. Guenther, dans Yuga- naddha, The Tantric View of Life : « La conscience de la femme est différente ; elle a déjà perçu les choses alors que l'homme tâtonne encore dans l'obscu- rité. La femme perçoit les circons- tances environnantes et les possibilités qui y sont reliées, ce dont l'homme est en général incapable. C'est pourquoi le monde de la femme lui semble appartenir à l'infini cosmique et aux âges sans limite. Mais, en réalité, cette expansion vers et dans l'infini, vers le sans âge et le transcendant peut lui donner les indications et les impul- sions les plus valables. Cette transcen- dance, c'est la sagesse et celle-ci dépas- se le savoir intellectuel. [...] La femme et tout ce qui lui est associé, paraissent bien étranges au mâle et pourtant cela fait aussi partie de son univers le plus intime, qui attend d'être réalisé par lui. »
Oui, ces valeurs existent aussi dans l'homme, mais comme l'éducation patriarcale les a réprimées, c'est une rude tâche que de les redécouvrir. La démarche initiale commence d'ailleurs par comprendre qu'il n'y a... rien à comprendre mais tout à percevoir, à sentir. Voilà pourquoi, dans la Voie de Gauche, qui passe par la femme, c'est elle l'initiatrice. Elle ouvre à l'homme les portes secrètes vers les abysses de l'être, vers l'ultime, le cosmique. Si le tantra était une religion, les femmes en seraient les prêtresses et ses prêtres seraient des hommes ayant développé, grâce à la femme, leurs qualités fémi- nines d'intuition et de transcendance.
Le tantrique accède à cet univers féminin en pénétrant dans le monde secret de la femme concrète, vivante, sa compagne de vie, pourvu qu'il soit capable de s'ouvrir à elle. La femme doit, de son côté, percevoir ses propres aspects masculins. Toujours selon Guenther : « Chaque fois que l'homme entre en contact avec sa contrepartie féminine, qui représente un aspect de la vie non vécu ni perçu par lui, exclu de son attitude consciente, il s'ouvre à sa féminité latente et la femme à sa masculinité latente. Le caractère unilatéral de leur vie est abandonné, leur être total enrichi, ce qui est très important pour leur vie future.
La féminité dont l'homme fait l'expérience à travers et grâce à une femme objective et à travers les forces inconscientes de son psychisme, est plus profondément enracinée dans le domaine de la réalité que les forces mâles, bien que celles-ci opèrent en conjonction avec elles. Lorsqu'elles (ces forces mâles) les combattent, il y a danger de perdre le contact avec les couches profondes de l'être » .
André van Lysbeth - Tantra, le culte de la féminité
André van Lysbeth - Tantra, le culte de la féminité
Tuesday, May 21, 2013
Monday, May 20, 2013
Subscribe to:
Posts (Atom)